L’attrice posa nuda sul numero di ottobre della rivista: «Perché la battaglia del corpo non riguarda più solo me ma tutte le donne»
septembre 2020
Robert Gore, créateur du fameux tissu technique, est décédé à 83 ans des suites d’une longue maladie.
Robert Gore, ici dans son bureau, avec un fil de tissu Gore-Tex GORE-TEX
Il avait créé en 1969 un tissu devenu une référence en matière de vêtements techniques, le Gore-Tex. Robert Gore, par ailleurs président émérite de l’entreprise scientifique W.L Gore, est décédé le 17 septembre dernier, à 83 ans, comme révélé ce jour dans un communiqué de presse.
Alors qu’il travaille pour l’entreprise familiale spécialisée dans le Teflon, Robert Gore cherche à la fin des années 1960 à y injecter des bulles d’air afin de réduire les coûts de production tout en augmentant ses capacités isolantes. Au cours de ses expériences, il crée un tissu qui maintient l’eau à l’extérieur tout en évacuant la transpiration. Imperméable, protégeant du froid, respirant, il séduit d’abord la NASA, équipant les passagers de la navette spatiale Columbia en 1981.
À la fin des années 1980, le grand public s’entiche de ce tissu idéal pour les avides de grands espaces. Golfeurs et randonneurs l’adoptent. Puis, alors que le vêtement technique s’invite dans le vestiaire des urbains, le Gore-Tex envahit les collections dès les années 2000. Reconnaissable par son logo en diamant (noir quand le produit est imperméable, blanc lorsqu’il est destiné au temps sec), il habille vestes et chaussures chez Prada, Supreme, The North Face, Nike, Junya Watanabe, et bien d’autres, devenant au passage l’un des noms de tissus les plus reconnus au monde.
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À l’occasion de la révélation de la première basket Louis Vuitton pour la pratique du skate, retour sur les liens qu’entretiennent la mode et la planche à roulettes.
La publicité Louis Vuitton mettant en scène le skateur anglais Lucien Clarke chaussé de la basket A view, premier modèle du malletier pour la pratique du skateboard. Cabinet REC
«Qui aurait pu croire un jour qu’on trouverait dans Trasher, le magazine de référence de la culture skate, une publicité Louis Vuitton?» s’enthousiasme Pascal Monfort, fondateur du cabinet de tendances REC. Si le malletier soigne sa présence auprès de la communauté des skateurs c’est qu’il s’apprête à lancer ses baskets «A View» dédiée à la pratique de ce sport, en collaboration avec la star anglaise du milieu, Lucien Clarke. Virgil Abloh, le directeur artistique des collections homme de Louis Vuitton, skate lui-même depuis qu’il a huit ans. «Cette culture fait partie intégrante de mon apprentissage, confie l’Américain. Pour ce projet, nous aurions pu penser à un mannequin ou une star de cinéma comme égérie. Ce qui n’aurait pas plu au jeune homme que j’étais à 17 ans!»
Si le skateboard est né en Californie dans les années 1950, ce n’est qu’à la fin des années 1990 que son aura subversive et photogénique fait le miel des grands noms du luxe comme Louis Vuitton (déjà), Hermès, Céline ou encore
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Paris Fashion Week : Dior présente une collection printemps-été 2021 pour se sentir “comme chez soi”, en écho à l'actualité
Le 29 septembre, la maison de couture a présenté sa nouvelle collection au jardin des Tuileries.
“S’habiller comme chez soi“: dans un premier grand défilé post-confinement à Paris le 29 septembre, Dior a présenté sa collection femme prêt-à-porter printemps-été 2021. La maison a aiguisé les sens d’un public masqué en lui proposant un vestiaire protecteur, à l’unisson de l’époque. En “petit comité” avec 300 invités, soit moins d’un tiers que d’habitude pour les rendez-vous de la maison historique, ce défilé très attendu après des mois de présentations virtuelles a également été retransmis sur la plateforme TikTok pour toucher les millenials.
“C’est une grande émotion, nous vivons un moment très difficile et reprendre les shows est un signe positif que nous pouvons nous adapter à ses difficultés“, a déclaré la directrice artistique de Dior Maria Grazia Chiuri. Les mannequins en tenues enveloppantes évoquant une soirée pyjama chic ont évolué dans un pavillon aux murs noirs dans le jardin des Tuileries, éclairé par des installations lumineuses, telles les vitraux d’une cathédrale gothique, réalisées par l’artiste italienne Lucia Marcucci, mise à l’honneur dans un film réalisé pour la présentation de la collection. Un chant aigu à capella de l’ensemble Sequenza 9.3. exprimant la douleur des femmes en deuil a accompagné le défilé. Le show a également été marqué par l’irruption d’une activiste sur le podium qui tenait une banderole dénonçant : “nous sommes tous des victimes de la mode“.
Au temps de la pandémie qui a radicalement changé les modes de vie et les habitudes du corps, il a fallu “remettre en question” le concept de la mode et transformer la silhouette. “Les gens veulent aujourd’hui se protéger, un aspect que nous n’avons pas pris en compte avant. Nous avons un style de vie beaucoup plus privé et notre rapport aux vêtements sera beaucoup plus personnel et intime“, souligne-t-elle. “On doit se sentir bien dedans, il faut que cela nous donne de l’énergie positive le matin“.
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La quintessence de cette réflexion est la transformation de l’iconique veste bar Dior qui souligne la finesse de la taille et la douceur des épaules. C’est un dessin de Christian Dior fait en 1957 d’un “paletot”, veste qu’on portait à la maison qui a guidé la créatrice. “L’idée était de réaliser une veste dans laquelle on se sentirait bien comme chez soi. On a beaucoup travaillé sur les tissus doux, ou rustiques comme des lins ou de la maille“, explique-t-elle. Lovée dans des superpositions colorées comme Virginia Woolf ou vêtue d’une chemise blanche comme Susan Sontag : les looks de ces intellectuelles quand elles travaillaient chez elles étaient une autre source d’inspiration.
Une chemise d’homme se réinvente en tunique ou robe chemise ou se porte sur un short ou un pantalon ample à rayures, évoquant le pyjama-style tout comme des larges manteaux aux motifs cachemire et floraux. Les tissus chinés de la tradition française et italienne sont mis ensemble avec les ikats indonésiens : “J’aime bien avoir un dialogue entre ces deux mondes si lointains et à la fois si proches“, souligne Maria Grazia Chiuri. Des couleurs nuancées, l’abondance des tie and dye contribuent à cette ambiance feutrée. Des vestes de camouflages amples brodées jouent sur un autre registre de la protection.
Des mannequins défilent pour la présentation de la collection Femme Printemps-Eté 2021 de la maison de couture Dior (septembre 2020). (LUCAS BARIOULET / AFP)
Côté chapeau, le chapelier de la maison Stephen Jones a imaginé un serre-tête muni d’une voilette, un “mélange entre les goûts de Maria Grazia” qui aime des choses plus souples, foulards et bandeaux, et l’esprit classique Dior, comme des bob à rayures colorées assortis à des vêtements et des sacs book tote. “Si on peut avoir un joli chapeau comme ça lors d’une prochaine réunion par zoom, cela rendra tout le monde heureux“, assure-t-il.
Je commence directement par le lundi soir. La petite caravane de la mode, qui ne se réunit plus guère, et on voit bien pourquoi, passe par grappes très espacées à la boutique Louis Vuitton de la Place Vendôme. On vient voir la joaillerie. Il existe bien un autre monde, fait des clients internationaux de ces bijoux dont le prix est une abstraction. Tant pis si je ne l’ai jamais, ce collier soleil en or, avec ses saphirs jaunes… C’est beau à en rester là, sans plus bouger. Plus tard, au dîner qui suit, la directrice artistique de la joaillerie de la maison, Francesca Amfitheatrof (nom sublime !) dit que les pierres précieuses, qui viennent des entrailles de la terre, sont ce que nous avons de plus près du Big Bang. Tout cela n’a rien de vain. C’est une quête de beauté qui nous vient de très loin.
A côté de moi dîner, une jeune femme, Cindy (Cindy Bruna), l’un des plus grands models, en ce moment. Elle a 26 ans, et même si l’espace entre nos chaises est considérable, on part dans une conversation passionnée sur son métier. Elle vient de Saint Raphaël, ville que je connais par coeur, et elle raconte 9 ans de vie (elle a commencé tôt) dans cette industrie qu’elle traverse le plus simplement du monde, avec une grande intelligence. Sa cordialité, sa politesse, ça aussi c’est un diamant brut.
A la fin du dîner, j’avise Catherine Deneuve pour lui montrer que je porte le petit costume qu’elle a dessiné pour A.P.C. Ça vient de sortir, le jour même.
Toujours avec la distance appropriée, je lui explique que j’ai poussé le vice jusqu’à ajouter une chemise blanche à collerette, pour ressembler à une photo d’elle, époque David Bailey. Elle sourit, un peu embarrassée par tant d’amour. Je suis heureuse d’être allée rendre à César ce qui est à César.
En rentrant, je regarde sur internet le petit film que Wales Bonner a fait faire pour présenter sa collection. Grace Wales Bonner est une styliste que je vénère. Ses shows, à Londres, ont toujours eu quelque chose de majestueux. Elle est née à Londres, père d’origine jamaïcaine, et tourne depuis plus de quinze ans autour d’une noblesse de cet accord. Ces shows, en général, me font pleurer, ils sont sobres et éloquents. Une fois encore, elle me « fiche par terre », par ce court film tourné à la Jamaïque. Quelques des looks de sa collection sont portés par de jeunes personnes, là-bas.
Tout est lent, tranquille. Les habits dessinés par Wales Bonner, qui ont pourtant tous quelque chose de très précis (une bande transversale, comme un coup de tonnerre, sur un maillot de rugby, par exemple), communient aussitôt avec ce pays lointain, même s’ils expriment aussi Londres. Un infini respect et des vêtements et de ceux qui les portent, et parfois ne peuvent pas se les offrir, traverse ces images.
Le show Coperni a lieu sur le toit de la Tour Montparnasse. A l’air libre, par cette météo incertaine. Un rayon de soleil fait tourner crème le ciel gris, et nous permet au moins de photographier ce Paris vu presque du ciel. Mais cette éclaircie est un faux espoir, et soudain une pluie fine, de biais, vient rafraichir les jambes des filles en jupes et robes Coperni. Bientôt, c’est au tour des models de passer sous la flotte, dans des habits faits pour les beaux jours. Les verts acidulés, les violets optiques, les bleus rois, tout ça vient remplacer l’astre absent. Les pantalons sont dans une matière technique, très légère, quadrillée, absolument impossible à décrire mais cela fait danser les jambes à chaque mouvement. Même un pantalon blanc accompagné d’un blazer a quelque chose de futuriste.
On met des heures à redescendre les 56 étages, parce que c’est 6 personnes par ascenseur. Tout le monde est de bonne humeur.
Je me retrouve chez Alaïa. Toute une aventure : je me montre une première fois dans le show-room des ventes professionnelles, pensant être à la présentation. Puis, je me trompe encore, j’entre dans « La petite Boutique », qui vend des pièces d’anciennes collections. A chaque fois je m’extasie, pensant voir la collection printemps-été 2021. Cela donne une idée du côté totalement atemporel du travail d’Alaïa.
D’ailleurs, une fois arrivée au bon show-room, on me montre une salle faite de rééditions. Elles ont toutes, sur l’étiquette, l’année de leur création. Il y a quelque chose de paisible à voir une telle masse de talent ne pas chercher à faire les pieds au mur, même si des modèles ont été conçus spécialement pour le printemps prochain, dont une jupe en maille, évasée, dont la pesanteur, je le sais, pose parfaitement le corps. Alaïa ancrait les femmes, ne niant jamais leur liberté.
Quand Azzedine Alaïa affirmait le pouvoir des femmes sans sacrifier leur féminité
Début d’après-midi, j’arrive au défilé Dior. C’est dans le jardin des Tuileries. Tout est un peu comme avant, avec même les chasseurs de looks à l’entrée, mais c’est clairsemé. A l’intérieur, le décor fait penser à une cathédrale, sauf que, à la place des vitraux, il y a une accumulation d’images réalisée par l’artiste Lucia Marcucci, une femme décisive pour toute l’avant-garde italienne. Mes tantes ne juraient que par elle, dans les années 70. C’est très intéressant d’être allé chercher cette femme, d’ailleurs grande (et souvent très drôle) féministe. Quand le show commence, un chœur de 12 femmes (Sequenza 9.3), debout là dans la salle, s’élève. C’est entre des voix soprano et quelque chose beaucoup plus strident. Même sans me renseigner je reconnais le chant des pleureuses, car mon enfance a été bercé avec celui des arméniennes. Les models défilent sur cette performance vocale, portant le style d’habits que Maria Grazia Chiuri imagine avec constance pour Dior. Les petits costumes, les jupons, les bretelles croisées dans le dos, tout est désirable.
On connaît à peu près tout de ces formes, elles sont la page blanche sur laquelle Maria Grazia Chiuri imprime chaque saison une histoire différente. A un moment, une pensée me traverse l’esprit : comment faire coïncider cette mode qui, par sa constance, propose une solution esthétique, et la plainte inconsolable, désespérée, qui court ici ? C’est impossible, à vrai dire, et c’est sans doute la double contrainte dans laquelle on est tous et toutes.
Et puis, Koché. C’est dans le parc des Buttes Chaumont, désert. Des châtaignes peintes en bleu cobalt, posés sur le sol et les quelques bancs du jardin, indiquent les emplacements, pour que les distances entre les gens soient respectées. Sur une petite fille (verte) que j’ai sous les yeux, Christelle Koché se demande : « Pourquoi est-ce que je suis en train de faire un défilé ? ». Elle répond à nous, et à elle-même et aux arbres du parc : « C’est une histoire de résistance. Une histoire d’émotion (…) une métamorphose jamais terminée ». Elle est honnête et jeune et a envie d’un monde qui vit et pas d’un monde qui se vide.
Des joueurs de cornemuse commencent à jouer, ils arrivent dans l’allée centrale précédés par deux models. On sait tout de suite que non seulement ça va être grand, mais que ça va nous faire du bien. Les vêtements de Koché, c’est à la fois la folle imagination d’un body où des lanières se placent en rafale sur le corps, et des sortes de survêtements discrets mais inimitables.
C’est des models qui n’ont pas attendu la mode pour être diversifiés. C’est tout qui devient moderne, même une nuisette. C’est une brassière de sport pour aller aux Oscars. Et ce sont des habits de marié(e)s qui ouvrent l’univers. La pluie s’est miraculeusement arrêtée : elle aussi voulait que ce moment soit parfait.
A très vite !
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Si chiama «red period» e l’azienda leader mondiale in fatto di campionario dei colori lo ha creato all’interno di una campagna di marketing consapevole per superare lo stigma
Maria Grazia Chiuri, la stilista, apre una nuova conversazione con la moda: «In questo momento storico il rapporto con i vestiti è cambiato. Ora vivono in uno spazio più intimo»
VIDEO. De Villejuif à la haute couture, les frères Kipré racontent

“Dans les cités, il y a beaucoup de mode. Un samedi soir, c’est une Fashion Week.”
Les jumeaux Ted et Roby Kipré ont grandi à Villejuif dans la cité du Vercors. Ces autodidactes ont une ambition : se faire un nom dans le milieu de la haute couture. “Ma mère en gros, c’est elle on va dire, c’est elle, en vrai de vrai, la haute couture. Parce que c’est ma mère qui s’habille en grandes marques. L’influence clef, c’était ma mère. Ça c’est sûr“, raconte Roby. À cette influence s’ajoute celle de “la street”. “Par exemple, il y a des gens des cités extérieures qui viennent traîner au Vercors. C’est le mélange de tout ça qui nous a “matrixé”, on va dire“, raconte Ted.
En 2019, ils intègrent l’atelier de réinsertion Renaissance, fondé par le créateur Philippe Guilet et installé en face de chez eux. Puis en mars 2020, ils organisent leur premier défilé. “Moi je dessine mes tenues, j’ai quatre visages dans ma tête. J’ai Brigitte Macron, j’ai Lady Diana, j’ai Michelle Obama et j’ai Oprah Winfrey“, explique Roby. Son frère Ted conclut : “Nous, dans nos têtes, quand on a fondé Kipré, on s’est dit : “Même si la vie va nous mettre des barrières, on saute les barrières. Et on est deux en plus.”
Marco Bizzarri: «La temperatura delle idee va tenuta sempre alta»
Visioni d’azienda
In una lunga intervista, le riflessioni del ceo di Gucci su come cambierà il mondo della moda e del lusso nei prossimi anni.
di Redazione
Marco Bizzarri, fotografato da Petra Collins
In una lunga intervista, le riflessioni del ceo di Gucci su come cambierà il mondo della moda e del lusso nei prossimi anni.
30 settembre 2020
2′ di lettura
«Lo scacchista Garry Kasparov dice che per produrre l’acciaio più resistente bisogna avere l’altoforno più caldo. Credo che la temperatura delle idee, dell’impegno, della creatività vada tenuta sempre alta, senza timori: questa crisi è destinata a passare, e chi lavora per creare il dopo fa la scelta più saggia. Tutti, nel mondo, cercano l’Italia e continueranno a farlo. C’è un “però”: mancano collegamenti diretti con tante – troppe – città importanti. Siamo uno dei Paesi più desiderati, ma obblighiamo chi ci cerca a circumnavigare il globo per arrivare in Italia. Seppur in crescita, le rotte riattivate sono ancora poche (75 previste ad agosto 2020). Pensiamo cosa potremmo essere con una compagnia di bandiera, che possa valorizzare al meglio gli asset del nostro Paese. Se il turismo è uno dei punti fondamentali della rinascita, Alitalia non può essere comprimaria. Deve essere protagonista», spiega il ceo di Gucci.
«D’altronde, i fondamentali del mercato del lusso restano solidi, i dati macroeconomici ci dicono che le regioni che sono uscite per prime dal lockdown hanno ricominciato a crescere. In questo senso, quella del Covid-19 non è una crisi strutturale. La normalità pre-Covid era fatta, anche, da tante cose che andavano cambiate, e sarebbe grave non utilizzare quest’occasione per fare dei cambiamenti. Se la moda di prima non tornerà è perché è giusto che non torni: lavoriamo perché diventi ancora più bella, più aperta e inclusiva», continua.
«In quest’ottica, va difeso il primato italiano della moda, prima di tutto a livello istituzionale, facendo davvero sistema. Gucci, con Intesa Sanpaolo, ha creato un’iniziativa, Programma Sviluppo Filiere, per aiutare le Pmi di eccellenza della catena di fornitura ad accedere velocemente al credito, come di solito accade alla clientela corporate di dimensioni molto più grandi. Questo accordo coinvolge centinaia di aziende e laboratori che danno lavoro a oltre 20mila persone. La strada da percorrere è camminare insieme, grandi, medie, piccole e piccolissime imprese. Quando è scoppiata la pandemia, abbiamo lanciato un hashtag sui social media, “We’re All In This Together”. Non è solo uno slogan, è uno dei nostri valori fondativi che spinge a creare altro valore», spiega Bizzarri. «Penso, ad esempio, alle responsabilità ambientali e alla scelta, fatta lo scorso anno da Gucci, di diventare carbon neutral attraverso tutta la supply chain. O alla piattaforma Equilibrium, appena rinnovata e ampliata, per promuovere cambiamenti positivi in favore delle persone e del pianeta».
E conclude: «La moda, una volta, faceva bei vestiti, belle borse, belle scarpe. Oggi, accanto alla qualità, è fondamentale che le aziende sappiamo costruire un futuro basato su valori solidi. Noi ci impegniamo nel creare opportunità per gruppi di giovani talenti sottorappresentati nell’industria della moda, finanziando borse di studio Gucci Changemakers».

Ni le tour de vis sanitaire, ni le mauvais temps n’auront réussi à décourager Etam. Mardi 29 septembre, en pleine Fashion Week parisienne, le géant français de la lingerie (1 milliard d’euros de chiffre d’affaires) a organisé son défilé annuel. Certes, il a fallu faire preuve d’imagination avec des gradins installés rue de la Chaussée d’Antin, face aux vitrines de son flagship où avait lieu son Live Show de sous-vêtements en dentelle et déshabillés à froufrou. Un vestiaire flamboyant conçu par les modélistes et couturières du Tech Center de Marcq-en-Barœul (59), près de l’usine de Mouvaux, où pendant des décennies Etam fabriquait ses vêtements. Aujourd’hui, les 36 millions d’articles de lingerie vendus chaque année par la marque sont produits principalement en Chine. Depuis cette semaine, d’ailleurs, les clientes peuvent visualiser dans quelles conditions en scannant avec leur smartphone un QR code sur l’étiquette du soutien-gorge ou de la culotte.
L’onde de choc du mouvement #metoo et du no-bra
“Ce projet, baptisé Transparence, s’inscrit dans un programme de traçabilité totale de notre production, explique Kachen Hong, la directrice RSE recrutée il y a un an par Etam. Nous voulons prouver que nous n’avons rien à cacher.” L’entreprise familiale, dirigée par Laurent Milchior, est signataire du Fashion Pact, qui vise à réduire l’impact écologique du textile, et elle soutient la consultation nationale pour une mode durable lancée début septembre. Car c’est une déflagration sans précédent qui frappe cette industrie parmi les plus polluantes et les pires socialement. Sans compter l’onde de choc de la vague #metoo: en un rien de temps, on est passé des soutiens-gorge push-up aux décolletés aux aisselles et jambes ostensiblement non épilées…
“Il faut faire rêver avec le bon produit”, tempère Laurent Milchior, co-gérant d’Etam. L’an dernier, l’enseigne a abandonné son slogan The French Liberté, un peu prétentieux, pour une invitation à être soi, #feelFREE. “Le fait d’avoir des mannequins plus rondes et pas seulement blanches fait vendre, complète Daria Plotkina, chercheuse à l’EM Strasbourg. Les femmes veulent d’abord s’aimer plus que séduire.” Faute de l’avoir compris, le géant américain Victoria’s Secret, connu pour ses top-modèles affublés d’ailes d’ange, boit la tasse. Pour la première fois cette année, il a annulé son défilé suivi sur Internet par des millions de fashionistas.
L’impossible équation du made in France
“La mode voit son statut d’achat plaisir préservé, rappelle Gildas Minvielle, économiste à l’Institut français de la mode qui vient de publier une enquête pour le salon Première Vision. Mais plus de deux-tiers des Français recherchent des articles fabriqués avec des matériaux écoresponsables.” Le made in France booste aussi les achats si l’on en croit cette étude. Un casse-tête pour la corseterie où la main-d’œuvre est prépondérante. “Elle représente 40% du prix de revient, rappelle Laurent Milchior. Un produit qui coûte 4 euros à fabriquer en Chine vaut 13 euros en France.”
Cependant, pour des raisons environnementales, Etam rapatrie une partie de sa production autour du bassin méditerranéen. Le groupe compte aussi sur son centre technique pour proposer des articles plus durables. “Nous aurons 80% de collections écoresponsables en 2025, indique Stéphane Laporte, son directeur. Grâce aux fibres recyclées, le coton bio mais aussi le commerce équitable.” Parallèlement, Etam accompagne la directrice artistique d’Undiz, sa marque de sous-vêtements à petit prix, qui a lancé sa propre griffe: Livy. Le 30 septembre, elle ouvre une boutique-atelier de création à Paris, près de Saint-Sulpice. “Je veux montrer le savoir-faire français avec des petites séries”, explique-t-elle. Mais ces dessous très chics coûtent 350 euros. Et 650 euros quand ils sont brodés à la main.

Etam, leader français de la lingerie, a tenu son 13e défilé ce mardi 29 septembre 2020. L’occasion de revenir sur le développement de la marque, son idée de la mode et de la femme, et sa stratégie.
A année exceptionnelle, show exceptionnel. Ce mardi 29 septembre 2020, c’est à la sortie du flagship du boulevard Hausmann qu’Etam a organisé son défilé annuel. Dans la rue, couvert et masqué, le public a assisté à une présentation inédite… et raccourcie. Mais intense. Sport, disco-queen, lounge… La marque a choisi de célébrer la vie autour de cinq tableaux. Il y avait des femmes en rollers… Les nouvelles mobilités étaient à l’honneur. Mais surtout, il y avait des bodys noirs et sexys, des bottes rock’n roll, des boots, des franges. Il y avait aussi des peignoirs en soie et rose poudré, des noeuds. Il y avait des brassières et des cyclistes colorés. Et puis il y avait des strass, des soutien-gorge brillants – sans armature souvent – et des culottes hautes et basses, des strings qui brillent, eux aussi… Le tout sur des notes musicales de Clara Luciani, Nea, Offenbach, Imagination (oui !), ou encore Hatick.
Le Live Show Etam est devenu l’un des rendez-vous traditionnels de la semaine de la mode. “Etam, est une marque très populaire et très connue. Et c’est aussi une marque à la mode. C’est pourquoi il est important pour nous de la faire lors de la fashion week, exprime Laurent Milchior, PDG du groupe, interrogé par L’Express. Et dans la période actuelle, c’est extrêmement important de montrer que la vie doit continuer, en respectant évidemment les règles sanitaires.”
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Abiti che si adattano al corpo. E non viceversa. Maria Grazia Chiuri apre con lo show Dior per la prossima primavera-estate una nuova conversazione con i vestiti
Per la prima volta nei suoi 120 anni di storia, il brand del gommino ha un solo direttore creativo.

Publié le 29 sept. 2020 à 17:55
LVMH affûte ses armes dans le combat judiciaire qui l’oppose à Tiffany. Le numéro un mondial du luxe (par ailleurs propriétaire des « Echos ») a déposé lundi soir ses arguments devant dans la cour de justice du Delaware, devant laquelle le joaillier américain a déposé plainte suite à la décision de LVMH de renoncer à son acquisition. Une opération à 16,2 milliards de dollars, conclue avant la crise du Covid-19.
Selon LVMH, le contrat d’acquisition contient une clause autorisant les parties à renoncer à la réalisation de l’opération en cas de survenance d’une « situation significativement défavorable ». Tiffany a, par exemple, demandé d’exclure certains événements, tels que les cyber-attaques, le mouvement des « gilets jaunes » ou encore les manifestations à Hong Kong. Mais pas une crise sanitaire ou une épidémie, relève LVMH. Or le numéro un mondial du luxe évoque le fait que plus de 200 accords de fusion réalisés ces dix dernières années prévoient cette mention.
Mauvaise gestion
Parmi ceux-ci figure notamment « une transaction de 6,8 milliards de dollars entre The Medicines Company et Novartis », exécutée la veille de l’accord avec Tiffany, note le groupe de luxe. Opération dans laquelle l’acheteur était représenté par des avocats de Sullivan & Cromwell, le cabinet conseil du joaillier. « La pandémie – dont les effets pour Tiffany sont catastrophiques et durables – constitue indéniablement une situation défavorable [MAE]. Cette clause suffit à empêcher la réalisation de l’opération », écrit le groupe de Bernard Arnault.
Autre reproche du propriétaire de Vuitton à Tiffany, sa mauvaise gestion de la crise sanitaire. Un argument qu’a également utilisé le géant de l’optique EssilorLuxottica dans le projet de rachat des enseignes de GrandVision. Alors que ses magasins étaient fermés partout dans le monde, Tiffany a vu ses comptes plonger dans le rouge au premier trimestre 2020. Avant de remonter au second trimestre, avec un bénéfice net de 31,9 millions de dollars, comparé à 136,3 millions un an plus tôt.
Bras de fer
Malgré une trésorerie sous tension, le joaillier a décidé de distribuer un dividende d’un montant global de 140 millions d’euros. Un versement prévu dans l’accord de fusion. « Mais Tiffany aurait dû s’adapter à la situation », estime un proche du dossier. « Aucune autre entreprise du secteur du luxe n’a agi de la sorte durant cette crise », fustige LVMH.
Le géant du luxe avait annoncé début septembre n’être « plus en mesure » de racheter le joaillier, en s’appuyant sur un courrier du quai d’Orsay, lui enjoignant de repousser l’acquisition, en vue des menaces de taxations des produits de luxe importés aux Etats-Unis. Une lettre « qui rend impossible la réalisation d’acquisitions », clame le groupe français. Interrogé par les députés, le ministre des Affaires étrangères, Jean-Yves Le Drian, a indiqué qu’il avait été « dans son rôle » en répondant « à une interrogation du groupe LVMH ».
« Les arguments spécieux de LVMH sont une nouvelle tentative flagrante de se soustraire à son obligation contractuelle de payer le prix convenu pour Tiffany », a contre-attaqué, ce mardi, le président du conseil d’administration du joaillier, Roger Farah. Et d’ajouter que « si LVMH avait réellement cru les allégations formulées dans sa plainte, il n’aurait pas été nécessaire de se procurer la lettre du ministre français des Affaires étrangères pour justifier son refus ».
De son coté, le directeur général du joaillier, Alessandro Bogliolo, s’est dit « fier de la façon dont Tiffany a dépassé les attentes pendant la pandémie » et récuse « des accusations sans fondement ». Il prévoit des résultats au quatrième trimestre 2020 supérieurs à ceux de 2019. Quand aux dividendes versés, « expressément autorisés par l’accord de fusion et exclus de toute limitation », le joaillier souligne que, depuis son introduction en Bourse en 1987, il « n’a jamais manqué ni réduit un paiement de dividende, même pendant les récessions, les crises financières et les attentats du 11-Septembre ». Au 25 septembre 2020, Tiffany disposait de plus de 1,2 milliard de dollars de liquidités.
La justice américaine a fixé au 5 janvier 2021 la date du procès, invitant les parties à renouer le dialogue. Cette escalade pourrait encore compliquer la donne.
David Beckham produrrà miele biologico. L’apicoltura iniziata per hobby nel lockdown
Durante il periodo di isolamento forzato trascorso nella casa di campagna nei Cotswolds con il resto della famiglia, l’ex calciatore, 45 anni, si è dedicato alle api e ha persino costruito un alveare tutto da solo
Et si vous scanniez l’étiquette de votre culotte pour savoir qui l’a fabriquée ?
De la dentelle et du déhanchement. Ce mardi soir à Paris, la rue Halévy, au cœur du quartier Opéra, servira de dancefloor aux mannequins lingerie d’Etam. Et pour animer un « live show » qui promet d’être enlevé, la marque a invité des artistes en vue : Clara Luciani, Hatik ou l’américaine Nea.
Côté pile donc, devant son nouveau flagship parisien, une ambiance boîte de nuit en plein air comme un pied de nez à la crise sanitaire – avec masque et distanciation sociale tout de même – et de jolies filles de toutes origines aux morphologies les plus diverses, inclusion oblige. Bref, un spectacle joyeux retransmis en direct via le site marchand à partir de 21 h.
Exit strings et décolletés surgonflés : la lingerie à l’heure de #MeToo
Côté face, Etam en profitera pour lever le rideau sur ses petits secrets de fabrication : dès mercredi en boutique, ses clientes seront invitées à scanner un QR code sur les étiquettes de 80 % de son offre lingerie pour plonger en vidéo dans les divers ateliers de la marque.
Une opération risquée ?
A première vue, cette opération « transparence » a tout d’un joli coup marketing, mais elle est plus audacieuse qu’il n’y paraît. Car si Etam est bien un groupe familial français codirigé aujourd’hui par Laurent Milchior, petit fils du fondateur, la plupart des créations présentes en boutique sont fabriquées… en Chine, en Tunisie, au Bengladesh. Vu la main-d’œuvre qu’exige ce genre d’articles et le positionnement de la marque, connue pour ses prix compétitifs à destination d’une clientèle plutôt jeune, les initiés savent qu’il est difficile de faire autrement.

Une des fiches de l’usine de fabrication de l’article scanné, suivie d’une courte vidéo
Mais il y a un gouffre entre « se douter que son soutien-gorge à balconnet à 30 euros est fabriqué à l’étranger » et mettre cette réalité en exergue et en vidéo sur ses produits. Une transparence que défend Kachen Hong, directrice RSE d’Etam :
« Nous voulions montrer que nous n’avions rien à cacher. Non seulement nous avons des partenaires de longue date dont nous sommes fiers, mais en plus nous menons des audits sociaux poussés et réguliers auprès de nos fournisseurs pour vérifier qu’il n’y a pas de travail forcé, pas de travail des enfants, que le droit à la syndicalisation est respecté, que la santé des salariés est protégée… »
Pour savoir tout cela en détail, mieux vaut en référer aux rapports RSE ou aller voir sur place… Mais rien à dire, en scannant le QR code mis en place, on en apprend déjà beaucoup sur nos dessous, depuis le nom et la localisation de l’usine où ils sont fabriqués jusqu’aux différentes étapes de sa fabrication filmées « brut de décoffrage, sans artifice ni mise en scène » assure la directrice. Aujourd’hui, 80 à 90 vidéos, tournées pendant le confinement par les équipes sur place, couvrent plus de 80 % de l’offre lingerie. La marque vise les 100 % pour 2021 mais précise déjà à l’aide d’une fiche signalétique l’origine exacte de tous ses articles.
Séduire des consommateurs en quête de sens

Beth Ditto pour le live show d’Etam 2019 axé sur l’inclusion.
Cette initiative est le signe manifeste d’un tournant stratégique de la marque, un tournant judicieux quand on connaît l’attachement des jeunes générations à la manière dont sont fabriqués les produits qu’elles achètent, et par qui. « C’est une vraie tendance de fond qui se manifeste en boutiques, dans les mails que l’on reçoit, sur les réseaux sociaux » renchérit Kechen Hong.
A-t-elle aussi en tête l’effondrement de la marque américaine de lingerie Victoria’s secret, toujours empêtrée dans une communication datée et jugée sexiste ? En tout cas, le fabricant textile français tente bel et bien de répondre aux attentes de ces consommateurs en quête de sens. L’an dernier déjà, son « live show » faisait la part belle à la diversité et des mannequins aux formes généreuses cassaient – enfin !- les codes sur l’air de « Balance ton quoi » de la chanteuse Angèle ou mettaient le feu au catwalk avec la pulpeuse Beth Ditto.

Le live show 2020 d’Etam promet d’être …transparent
Ce défilé très inclusif -mais toujours aussi bling bling- fut l’occasion pour Laurent Milchior, codirigeant de l’entreprise, de mettre en avant la responsabilité sociale et environnementale d’Etam dans un programme au long court baptisé « We Care » : ainsi, 80 % des articles vendus en boutique devront être « écoresponsables » en 2025 (il y en a 25 % actuellement, 8 % il y a 3 ans). Et l’inclusion devenir la norme :
« Nous souhaitons soutenir les femmes à tous les moments de leur vie, depuis leur premier soutien-gorge jusqu’au postopératoire », détaille Kachen Hong. Pour preuve, le lancement cet été d’une jolie collection de lingerie à prix abordable destinée aux femmes ayant subi une mastectomie : Yes ! Une collection en rupture de stock quelques jours après son arrivée en boutique…
Reste à savoir comment les clientes d’Etam réagiront à cette opération. Combien, au-delà des principes égrénés à longueur de sondage, voudront réellement savoir d’où vient leur soutien-gorge en dentelle ? Instructif.
L’icône du cinéma français signe une collection capsule pour A.P.C.
L’an dernier, Jean Touitou, fondateur d’A.P.C., lançait sa première “Interaction”: une collection réalisée en collaboration avec une personnalité créative, issue du monde de la musique (Kid Cudi), de l’art (Brain Dead), de la mode (la styliste Suzanne Koller). Ce mois-ci, pour le septième opus, c’est Catherine Deneuve qui a été invitée à exprimer pour A.P.C. son idée du chic, twisté d’un brin d’impertinence: “Comment cette idée de travailler avec Catherine Deneuve est-elle arrivée? s’interroge le créateur. Je n’en sais rien. Je sais simplement que cette idée a été cueillie plus qu’elle n’a été créée. Ce n’est pas un concept, c’est une réalité qui s’est imposée naturellement.” L’actrice a ainsi eu accès à l’atelier et aux tissus de la marque parisienne: “Catherine connaît bien les tissus. Quand elle les touche, ses doigts savent dire s’ils sont creux ou avides d’une gloire éphémère, ou si on peut leur faire confiance pour nous accompagner, poursuit joliment Jean Touitou, qui a guidé la star dans son processus de création. Catherine, notre chère voisine, connaît aussi bien la coupe, enfin non, pas la coupe, mais disons les volumes.”
A.P.C. x Catherine Deneuve – (c) Karim Sadli
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Deux silhouettes
“Catherine” a donc imaginé deux silhouettes, un costume en gabardine de laine bleu marine, un ensemble composé d’une veste (390 euros) et d’une jupe kaki. Le tout est complété d’une chemise (280 euros) et d’une blouse en twill de soie (290 euros), d’un pull rayé, de tee-shirts et d’un carré de soie imprimés, pour un vestiaire intemporel fait d’essentiels, signés de cette grande amie d’Yves Saint Laurent, et qui a, avec l’élégance comme avec la mode, une relation étroite et impliquée: “Si un dessin a mal interprété ses mots, sa réaction sera aussi cordiale que tranchante, conclut Jean Touitou. Lançant un regard amicalement réprobateur, elle dira simplement: ‘cette veste ne va pas du tout; l’emmanchure est bien trop basse et l’épaule est un peu large.’ Une confiance mutuelle, un amour commun pour le non-dit ainsi que pour l’excessif ont fait que nous avons pu interagir.” En boutique et en ligne, sur www.apc.fr
A.P.C. x Catherine Deneuve – (c) Karim Sadli

Le point sur la sortie des nouvelles paires de sneakers griffées : notre sélection pour mettre les deux pieds dans l’automne sans se tromper.
C’est le dernier modèle créé par Virgil Abloh : baptisée “Out Of Office”, cette sneaker inspirée du monde du tennis a été voulue par le créateur comme un “classique instantané”, de celle que l’on porte tous les jours sans y penser, à la rencontre du sport et de la rue, des courts de tennis et des open spaces… Cinq coloris pour homme, trois coloris pour femme, 390 euros. www.off—white.com
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Publié le 28 sept. 2020 à 23:36
La bataille judiciaire entre Tiffany et LVMH (propriétaire des « Echos ») s’intensifie. Le géant français du luxe a porté plainte à son tour lundi contre Tiffany devant la justice du Delaware, arguant que la mauvaise gestion du joaillier américain pendant la pandémie de coronavirus l’autorisait à suspendre son projet de rachat à 16 milliards de dollars (13,7 milliards d’euros).
Le groupe de Bernard Arnault avait annoncé le 9 septembre dernier qu’il ne pouvait plus « en l’état » boucler l’acquisition de Tiffany. Il avait alors évoqué notamment la gestion du joaillier pendant l’épidémie et une demande du ministère français des Affaires étrangères de différer le mariage « en réaction à la menace de taxes sur les produits français formulée par les Etats-Unis ».
Cas de force majeure
Tiffany avait aussitôt riposté en portant l’affaire devant la justice, accusant LVMH de violer ses engagements en se retirant ainsi du projet.
Dans sa plainte déposée lundi devant la Chancery Court du Delaware, LVMH entend démontrer que la mauvaise gestion de Tiffany durant la crise du Covid-19 constitue un « Material Adverse Effect », soit un cas de force majeure à même de permettre une annulation de l’opération.
Un procès sur le litige opposant les deux sociétés est prévu pendant quatre jours à compter du 5 janvier prochain.
Source Reuters
VISIONI D’AZIENDA
In una lunga intervista, le riflessioni dell’amministrazione delegato di Prada sulle strategie per trasformare la crisi in occasione di crescita
di Nicoletta Polla-Mattiot
Patrizio Bertelli fotografato da Brigitte Lacombe
In una lunga intervista, le riflessioni dell’amministrazione delegato di Prada sulle strategie per trasformare la crisi in occasione di crescita
28 settembre 2020
4′ di lettura
«Non credo che l’umanità rinuncerà al bello o cambierà l’abitudine al consumo. Non è un’inclinazione della società attuale, è una caratteristica trasversale a tutte le ere.
L’altra sera stavo rivedendo alcune immagini del Seicento fiammingo. Ritratti meravigliosi, una ricchezza di abiti tanto maschili quanto femminili, quelle ampie gorgiere, i copricapi ricamati, le mantelle… Se è esistito Rembrandt, è perché l’Olanda era una potenza commerciale. Il secolo d’oro è stato prima di tutto un periodo di grande benessere economico. Ecco perché penso che oggi, chi si dispera, chi pensa solo in negativo, non sappia leggere la storia, né i processi che si avvicendano da un secolo all’altro. Il pessimismo è figlio dell’ignoranza. La crisi attuale è, in realtà, una situazione ciclica, in cui tutti gli elementi che compongono la società sono toccati, ma destinata a risolversi in una ripresa. Continueremo ad evolvere come sempre si è evoluto il mondo. Poi, certo, bisogna pensare se vogliamo essere attivi o passivi in questo processo. È un problema delle aziende quanto sapranno adeguarsi al cambiamento. Ma sono convinto che le fabbriche lavoreranno persino di più, ci sarà ancora più richiesta, il mercato tornerà ad espandersi, in modo particolare per i prodotti di qualità, l’artigianato e il lusso», spiega Patrizio Bertelli, amministratore delegato di Prada.
«Occorre però lavorare su più fronti. Il primo è quello della formazione delle nuove generazioni. È un tema di know-how e di scuole (in questo senso, Prada Academy ha come missione la trasmissione del saper fare italiano), ma anche un tema di comunicazione. Vent’anni fa proporre a un giovane di fare il cuoco sarebbe stato un insulto. Ne avrebbe visto solo la fatica, la durezza, la scarsa riconoscibilità sociale. Oggi l’aspirazione dei giovani è diventare chef. Fare il pellettiere, il calzolaio, il modellista ha una dignità completamente diversa dal passato. Sono professioni qualificate, attraenti. Imparare i segreti di un mestiere consente un lavoro qualitativo, la possibilità di migliorarsi, di crescere. L’altro fronte di evoluzione imprescindibile oggi per un’azienda è la sostenibilità. La sensibilità collettiva sta andando in quella direzione, una visione green della Terra e una volontà di recupero e riutilizzo di quanto è stato prodotto», continua. «Dobbiamo affrontare temi importanti e di non facile soluzione, come quello delle emissioni, è ovvio che ci siano resistenze da parte della mentalità antica, ma bisogna essere propositivi e positivi. E ripensarci: l’umanità, le sue attività, il rapporto fra crescita economica e demografia. Oggi abbiamo molti più mezzi per informarci e molte più conoscenze: la mole di brutture, inquinamento, notizie preoccupanti è enorme perché possiamo vedere simultaneamente tutto ciò che accade in ogni angolo del mondo. Ma vale lo stesso anche per le opportunità e le possibilità di trovare soluzioni condivise».
«La moda è la seconda voce più importante per il Pil italiano, subito dopo la meccanica. La bellezza, il gusto, la capacità inventiva, i mestieri d’alto artigianato sono “innati”, fanno parte del nostro dna da sempre. Ma l’Italia è anche un Paese piccolo, la maggior parte delle aziende sono di dimensioni ridotte, non hanno risorse sufficienti per potersi manifestare e affermare sul mercato globale. Per questo abbiamo bisogno di un sistema politico che appoggi lo sviluppo. Il made in Italy è industria a 360 gradi, dalla moda al design, dal vino al food, ed è necessario un sistema. Mi sembra che la politica abbia sempre dedicato molto tempo, energie e risorse alla tutela del lavoro – che va benissimo, il lavoro è indispensabile, ma questo lavoro poi dev’essere alimentato. Perché il sindacato non alza la voce per chiedere la creazione di ministeri (con portafoglio!) per sostenere il made in Italy come patrimonio? Vale lo stesso per il turismo: non c’è mai stato un ministero forte, con portafoglio, cioè con potere di spesa e di investimento, che avesse la valorizzazione del territorio e la sua promozione all’estero come priorità assoluta», spiega Bertelli. «Detto questo, il Covid, almeno nel nostro mondo, ha fatto fare un grande passo nel segno della collaborazione. C’è stata molta più relazione fra Camera della Moda, Confindustria Moda, Altagamma, abbiamo lavorato insieme per portare avanti strategie e argomenti comuni. Poi, certo, avere una rappresentanza unica a livello internazionale è molto complicato.
«Per quanto riguarda il gruppo Prada , stiamo lavorando per cercare di recuperare – facendo le somme dei vari lockdown nei vari Paesi – più di due mesi di chiusura totale. Il bilancio del 2020 dovrà tenere conto di questo buco di ricavi e pensare che fino a fine anno ci sarà una forte instabilità del mercato. Ma il bisogno di viaggiare, di vedere, di comprare, di reagire c’è e resta vivo. Noi stiamo sostenendo il retail, tutti i nostri negozi, con l’e-commerce, abbiamo tenuto la produzione aperta anche ad agosto e personalmente sono più propositivo che negativo».
Suis chez moi à Paris, je regarde le show Versace sur internet. Nouvelle vie. Ça se passe à Versacepolis, prévient la marque, « une cité utopique créée dans les fonds marins, peuplée d’hommes et de femmes forts et sûrs d’eux » Je me dis qu’ils sont courageux de mettre la barre si haut, de frôler Jules Verne, et je reconnais là une volonté de fer qui anime Versace.
Même en essayant de me projeter dans Versacepolis, j’ai du mal vivre l’expérience proposée. J’essaie de me concentrer sur les vêtements, beaucoup plus fous et libres que la fois dernière. J’aime ces garçons en bermuda et en socquettes, qui n’ont rien, mais alors vraiment rien, de scouts. J’aime ces rayures bayadères sur les filles. Cela évoque une vie qui reprend ses couleurs, donc ses droits.
Un garçon porte un pantalon bleu roi avec un débardeur orange et une veste rose (et un collier vert), je vous jure que c’est réussi. Au point que je passe vingt minutes à essayer de capter cette image en mouvement pour la poster sur Instagram. Le monde d’après, sous ses aspects techniques.
Marni a photographié ses models dans la rue. Ça s’appelle, le Marnifesto. Ils ont demandé à 48 personnes dans le monde entier de porter les vêtements de la collection et de se faire prendre en photo par des amis, des amours, ou la famille. De Dakar à Tokyo, il y a donc 48 personnes qui ont joué le jeu. C’est une idée fantastique.
Un film montrant tous ces happenings a été projeté à Milan : c’était ça, le show. Quelque chose ici de participatif, et de mondialisé, apporte une idée qui n’en est qu’à ses balbutiements, mais qui fera sans doute des petits…
Chez Boss, c’est un show traditionnel. Ils avaient été les derniers à défiler en février dernier avant que la région de Milan ne devienne rouge. Ils continuent de chercher et trouver l’équilibre entre la sobriété et une certaine audace.
Par exemple, un ensemble pantalon est bleu ciel, en satin, ses reflets n’ont rien de banal mais pourtant ça a l’autorité d’un vêtement classique. Une espèce de jogging en nylon, léger comme une plume, arrive à me faire de l’œil alors qu’il défile à 1 000 km de là.
C’est sur Instagram que je vois tout le monde s’agiter à propos du show Moschino. Bon, un show Moschino est toujours drôle, et je me dis qu’ils ont peut-être juste fait comme si de rien n’était. Eh bien, je ne suis pas au bout de mes surprises. En fait, le show est un film dans lequel à la fois le public et les models sont des marionnettes. Créées par, s’il vous plaît, les gens qui ont fabriqué le Muppet Show. Un travail qui a duré des mois, il a fallu « réduire », toutes les vraies robes de la collection. L’une des marionnettes (qui représente Jeremy Scott, le directeur artistique de la marque) s’insurge d’ailleurs au début : « C’est pas un défilé de marionnettes, c’est un défilé de mode ! ».
Et ça commence. Musique de Jazz divine (ces musiques dites de « stock » qui, dans les années 60, imitaient un peu Mancini, un peu Barry…), et une marionnette s’avance. Le public est dément, je reconnais plusieurs de mes collègues ! Il y a évidemment Anna Wintour. Ce qui est fou, c’est que ça marche. Je veux dire, pas seulement les marionnettes marchent, mais l’idée fonctionne ! Dans cette Italie qui a tant souffert, une force de vie est plus forte que nous. Nous, on râle. Eux, ils avancent.
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Et de nouveau un show traditionnel chez Giorgio Armani. Hommes et femmes défilent principalement en costume, même si toute une partie est dévolue aux robes du soir.
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Mais au début, ces femmes en gris perle sont bien des héroïnes, hyper simples, hyper chics, et les pinces parfaitement placées de leur pantalon rappellent qu’on a là un maître. Des fleurs blanches sont imprimées sur une blouse d’un bleu pâle : Giorgio Armani rêve encore.
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Chez Salvatore Ferragamo, on a les deux : le monde d’après et le monde d’avant. Le monde d’après est un film du réalisateur Luca Guadagnino a fait le film, et il a le talent qu’on sait. On se croirait chez Hitchcock, et presque la première fois que j’arrive à voir un suspense dans un film de mode.
Ce sont des jeunes femmes et de jeunes hommes (tous en Ferragamo, collection réussie de A à Z, très sixties) qui se suivent et parfois se croisent, et en tout cas s’espionnent, dans une ville italienne. Le bruit des pas, que d’habitude on n’entend jamais dans un show, claque sur le sol. Le moindre bruit d’ailleurs fait sursauter. Et tout est rendu à la perfection, à la fois le détail des vêtements et l’ambiance. Qu’on n’aille plus jamais dire qu’un model ne peut être expressif : l’intensité qui passe dans ces regards est tout simplement sublime. Ça exprime à la fois l’intelligence et aussi cette terreur que cause aussi la beauté humaine. On rêve de voir ça sur Netflix, avec la suite !
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Et enfin, Valentino. A Paris, toujours la flotte. À Milan, un rayon de soleil traverse la verrière où a lieu le show. Un public très espacé écoute un concert. Sur scène, le chanteur de Labrinth entonne « I’m on top of the world » de sa voix reconnaissable entre mille. Puis deux autres voix masculines l’accompagnent. C’est très beau, très digne. Ce public espacé l’est aussi, en fait. C’est chic. Les habits expriment l’air et la couleur, par touches. Une robe longue multicolore est comme la réponse de l’Italie entière à ce qu’elle a traversé. Et d’autres la suivent. Et une veste d’homme, verte, ornée de fleurs roses. Un jaune citron annonce le printemps. Le chant s’élève : « I’m jealous of the way you’re happy without me ».
C’est incroyablement joyeux malgré (ou grâce, aussi) au lyrisme des voix qui chantent. Une jeune femme, model, passe en jean… sa grande blouse flotte. C’est l’insouciance. Nous ne porterons, un jour, plus de masques…
A très vite.
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Si è appena conclusa la settimana della moda di Milano, che si tiene dal 22 al 28 settembre e che presenta le collezioni da donna della primavera/estate 2021. Ventitre sfilate in presenza, sessantaquattro fra eventi e presentazioni, si attende il computo dei contatti social dalla Camera Nazionale della Moda, che si preannuncia spettacolare. Ecco la nostra guida alfabetica
C come calzoncini
Rieccoli, ma per restare, i grandi protagonisti delle ultime battaglie per la tutela del pudore femminile a scuola e nelle strade. Non vogliamo chiamarli shorts perché questi che abbiamo visto sfilare, anche davanti allo schermo del nostro computer, sono più aggraziati. Spesso leggermente scampanati e a vita alta, come negli Anni Cinquanta. Sono in pizzo, in cotone abbinato alla giacca (Etro), a crochet disseminati di fiori (Valentino), in pelle sintetica ma più morbida di una nappa (Ermanno Scervino: ha sviluppato internamente questo pellame speciale, leggermente più costoso di quello naturale, e Toni Scervino dice che nessuno riuscirà a imitarlo per il tempo necessario a loro di procedere oltre).
Cluster (no)
Un sentitissimo grazie a Pierpaolo Piccioli, direttore creativo di Valentino, per non essere caduto nel trappolone del “cluster diversity&inclusion” (tre signorine nere, due coreane, due cinesi, un trans, due no gender, una signorina molto grossa, ma una sola però), che per certe testate americane è la condicio sine qua non per scrivere la recensione e che sta trasformando le passerelle in grotteschi saggi di ipocrisia. I sessantasei modelli di Valentino, pure scovati in mezza Europa, rappresentavano quel genere di diversità che vediamo sempre più spesso perfino nelle strade italiane: quella vera. Vera al punto che, inviando all’amico parrucchiere il fermo immagine di una di queste ragazze di cui vorremmo imitare il taglio non abbiamo saputo descriverla per etnia: afro-asiatica? Sino-ghanese? Boh. Molto bella comunque. Abbiamo scritto: “quella con i capelli platino corti. Che ne pensi?”. Ha capito. Modelli alti, meno; sottili, meno; sicuri di sé, anche molto meno. Tutti hanno conservato il trucco e il taglio di capelli che già usano e possiedono, benché enfatizzato e reso impeccabile dalla mano di Pat McGrath. “Non mi piaceva l’idea di dover spuntare delle caselle, questo ce l’ho, questo mi manca”, ha detto Piccioli in conferenza stampa dopo la sfilata. Una grande dimostrazione di cuore. Soprattutto, di intelligenza (e sì, oggettivamente di quel mix di intolleranza e ottundimento delle intelligenze che stanno tornando ad essere gli Stati Uniti quattrocento anni dopo lo sbarco della Mayflower – pure ampiamente prevedibile già in origine – noi della Vecchia Europa iniziamo già a non poterne più; in Asia neanche l’hanno preso in considerazione).
G come gesto (e anche geniale)
La sfilata video di Prada, molti dei capi presentati e alcuni realizzati apposta, la donna milanese nella sua essenza: tutti sono stati definiti dal gesto delle modelle di stringersi addosso con la mano le cappe gli scialli i foulard. E’ il gesto con cui Miuccia Prada tende spontaneamente, da sempre, a chiudersi il cappotto; è il gesto delle milanesi che hanno freddo nell’umido della sera ma non vogliono nascondere il bell’abito che indossano, è insieme pudore e disvelamento (guardare a questo proposito i pittori del Quattrocento). Con un gesto, è stata definita un’intera collezione, e un modo di essere.
L come Lacci
No, non quelli del banalissimo film di Daniele Luchetti, che ancora nessuno ha capito perché mai abbia avuto l’onore di inaugurare la Mostra del Cinema di Venezia, ma quelli che saliranno attorno alle caviglie di tutte (anche di tutti, talvolta) la prossima estate. Name one, nominatene uno, e c’è: da Biagiotti a Tod’s, da Brunello Cucinelli, da Sportmax ad Armani, da giorno e da sera, larghi come nastri e sottilissimi in cuoio. Proibitivi per le caviglie non perfette.
M come media
Onore alla moda che, certo un po’ giocoforza, esplora per queste sfilate tutti i media possibili, a partire da Gucci che, in attesa della presentazione fissata per ottobre, ha inviato a stampa e amici del marchio un album illustrato da quattro delle migliori matite del momento (Margherita Morotti, Gian Marco Battistini, Flaminia Veronesi, più Melek Zertal che firma anche la cover). All’interno, storie d’amore, trasformazione, desiderio, di molti personaggi in abiti Gucci. Interessante anche la scelta di Etro, che ha accompagnato alla sfilata un progettino ad hoc mirato a sostenere le vendite di questa stagione, con la collaborazione di sei giovani talent (adesso, quando non si sa come definire quelli che fanno cose e vedono gente, si dice “talent”). Interessante la narrazione a due, di raffinato montaggio, di Prada, che presentava la perfetta fusione della creatività di Raf Simons e Miuccia Prada in una collezione destinata a restare negli annali della moda. Seducente il video girato da Ermanno Scervino in Maremma con le tre modelle più belle del momento, Irina Shayk, Natasha Poly e Joan Smalls; molto divertente il video-staffetta a più fotogrammi di Tod’s, in cui i modelli, ciascuno nella propria stanza, si davano il cambio nella presentazione. Adorabile la rappresentazione – meno i vestiti – allestita da Moschino con Barbie-Marionette mosse da fili e una fedele riproduzione di alcuni dei volti più noti della stampa di moda mondiale seduti a bordo passerella. Il video della sfilata di Giorgio Armani, anticipato da un racconto biografico narrato da Pierfrancesco Favino, era meraviglioso visto nel suo teatro di via Bergognone, con tutti i tempi giusti, gli effetti ralenti per meglio ammirare i meravigliosi vestiti, le foto di una storia che la comunità della moda serba nella memoria con affetto e partecipazione. Tutto questo, però, disgraziatamente, si perdeva nella trasposizione sul mezzo televisivo e nello sgangherato dibattito che vi ha allestito attorno Lilli Gruber, che vestirà pure Armani da sempre, ma che in tutta evidenza di moda, del suo linguaggio e perfino della sua industria capisce zero.
P come pieghe
Alla base, un rettangolo di tessuto o di pelle. E poi pieghe, nodi, drappeggi. Molti abiti di queste collezioni sono costruiti, apparentemente, con un gesto solo e nessuna cucitura.
P come piume
Quelle staccabili nelle morbide giacche di camoscio di Brunello Cucinelli, le fonne di piume di Salvatore Ferragamo, che diventano quasi da giorno indossate con le camicie di taglio maschile. Come le frange, viste ovunque, le piume sono ormai un dettaglio della quotidianità.
P come Prada
Perché quel logo tridimensionale e piegato come una rosa applicato su scolli e bordi e’ una tendenza a se’ e dunque merita un appunto. Nel video non si nota; nel re-see in Fondazione, i fortunati della stampa e del buying hanno potuto apprezzarlo, insieme con tanti altri particolari di questa collezione che esplora l’idea dell’uniforme sviluppandone molteplici e diverse interpretazioni: dall’”uniforme di Prada”, ormai una rappresentazione visiva di identità, di valori condivisi e accettati, di un modo di pensare, alle opere d’arte create da Peter de Potter, un collaboratore di lunga data di Raf Simons, che vi si sovrappongono esplorando pensieri e processi di costruzione dell’abito.
S come sagomatura (dei tacchi, specialmente)
Modellati come S, svincolati ma a base grossa, spesso in materiali trasparenti come sugli infradito a tacco medio in cuoio di Tod’s, allacciati alla caviglia che è l’altra grande tendenza (li abbiamo visti ovunque, da Biagiotti a Sportmax)
T come trasparenze
C’e’ voglia di pulizia e leggerezza, di qualcosa che faccia “effetto sano”, inevitabilmente. Dunque, organze traforate ovunque (splendide in versione camicia lunga da Fendi), chiffon.
U come uncinetto (o tricot in ogni forma)
Valentino li trasforma anche in sneaker, Cucinelli lo fa con una raffia morbida come un nastro di seta (previ lunghissimi lavaggi, si intende).
V come Verde
Nessuno sa trattare il colore più difficile di tutti (un tempo anche uno dei più costosi) come Giorgio Armani. Dalle collezioni di Milano per la prossima primavera escono un po’ di giallo, molto bianco, un po’ di glicine (perlopiù trattato malissimo), molte tinte naturali come pelle e cuoio. Poi arrivano gli azzurri polvere e i verde di Armani, maestro del colore: e sono giada, celadon, blu indaco. Colori difficili, che tanti rendono leziosi. Lui no.

Publié le 28 sept. 2020 à 7:30Mis à jour le 28 sept. 2020 à 8:28
C’était sa première rentrée dans un costume de directeur. Depuis quelques jours, le designer Eric Jourdan pilote l’Ecole supérieure d’art et de design de Saint-Etienne. Et ne cache pas son enthousiasme. « J’avais un souvenir assommant des réunions de rentrée, confie, à 59 ans, cet ancien professeur. Mais mes anciens collègues ont été super ! On a débattu pendant un jour et demi sur des idées que je leur avais soumises », glisse le patron de cet établissement rattaché à la Cité du design, que dirige l’ancien ministre Thierry Mandon.
D’ordinaire, Eric Jourdan est pourtant réservé, voire « d’un naturel inquiet ». Bien vite, il tempère : « Je suis encore dans la peau d’un prof. Ensuite la fonction va sûrement m’engloutir ». Le créateur de meubles confie avoir accepté de se « mettre la pression » en se portant candidat à la direction de l’école, « encouragé par Thierry Mandon ». L’homme politique s’en réjouit : « L’Esadse est la seule école française dirigée par un designer reconnu nationalement et internationalement et qui a aussi une expérience pédagogique dans l’enseignement public et privé », détaille Thierry Mandon.
Lit de repos Edmond
Lampes en fer forgé, guéridons mêlant bronze et cuir, canapés… Eric Jourdan, lauréat 2013 du prix du ArtDesign de la Foire Art Paris pour son « Lit de repos Edmond», a vu ses oeuvres exposées dans les plus grandes foires. Ligne Roset et Cinna lui doivent la collection Hyannis Port, au catalogue depuis vingt ans.
En jeans et blouson de cuir à la terrasse d’une brasserie chic de Saint-Etienne, son journal sur un coin de table, l’intéressé confie bien connaître l’école.
Elève puis professeur
Né à Chatou, dans les Yvelines, il l’a découverte voici quatre décennies… comme élève. L’Esadse était alors nichée sur une colline du centre-ville sous le nom de Beaux-Arts. « Je m’y étais inscrit sur les conseils de mon père, qui enseignait l’architecture à Paris, à l’école Camondo », raconte-t-il.
Des années plus tard, Eric Jourdan y reviendra comme enseignant « à l’invitation du directeur Jacques Bonnaval, qui a créé la Biennale internationale de design en 1998. J’ai participé à la première édition avant d’être commissaire général de la suivante », se souvient avec un brin d’émotion cet homme chaleureux, dont les grands-parents fabriquaient des moules pour l’industrie.
Passé par les Arts déco, il a conçu des meubles dans sa propre agence avant de s’attaquer au mobilier urbain et à la signalétique, après une brève collaboration avec la galerie Néotu.
Des téléviseurs avec Philippe Starck
Au passage, le quinquagénaire conserve aussi un souvenir ému de sa collaboration avec le flamboyant Philippe Starck. Ensemble, ils ont conçu des téléviseurs et des postes de radio pour Thomson Multimedia. Les deux hommes se connaissaient déjà car Philippe Starck fut l’élève de son père à l’école Camondo avant de devenir son professeur aux Arts déco.
Désormais, Eric Jourdan devra, au moins temporairement, remiser ses créations pour prendre les dossiers à bras-le-corps… « Mais je ne suis pas là pour gérer les affaires courantes », prévient celui qui chapeautera 350 étudiants, dont sa fille cadette « qui n’est pas ravie de [l]’avoir pour directeur ».
« Beaucoup sont originaires de la région parisienne. Mais je veux aussi renforcer notre ancrage territorial », annonce-t-il.
Une prépa aux écoles d’art
Ses autres ambitions ? « J’ai le projet de créer dans un an une prépa publique pour les concours d’entrée aux écoles d’art et de design. Elle pourrait même être ouverte à des étudiants qui n’ont pas le bac, permettant ainsi de renouer avec le rôle d’intégration sociale que jouait autrefois les écoles d’art », explique Eric Jourdan.
Le démarrage en cette rentrée d’un master design et affaires publiques avec Sciences Po Lyon, inédit en France, figure parmi les autres innovations de l’établissement. Lequel poursuit son ouverture à l’international, en instituant un double diplôme avec le département design de l’Université Tongji, à Shanghaï. Après celui commun avec l’université Kookmin, à Séoul, qui vient de donner naissance à sa première promotion.
Le label Mosaert, emmené notamment par Stromae, fête ses dix ans. Et dévoile pour l’occasion une nouvelle capsule éthique et durable.
Alors on danse, premier morceau de Stromae à être diffusé en tant que clip à la télévision, sortait en septembre 2009. Quelques mois plus tard, le chanteur belge dévoilait son premier album et lançait un label créatif, Mosaert, en compagnie de son directeur artistique Luc Junior Tam, puis de la styliste Coralie Barbier. Dix ans plus tard, la marque décide d’entreprendre une refonte de son identité visuelle, avec un logo flambant neuf en forme de nuage multicolore, et une nouvelle collection éthique et durable, qui bannit toute matière non biologique ou non recyclée. Les fournitures elles-mêmes, à l’instar des étiquettes, sont fabriquées en matériaux recyclés. Les vêtements sont emballés dans du papier de soie, pour éviter l’utilisation de plastiques.
La collection Capsule 6 de Mosaert
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Cette sixième collection est ainsi composée d’une quinzaine de pièces unisexe, entièrement confectionnée en Europe, dans des petites quantités. Pour la première fois, sont proposées des pièces unies (des camaïeux de bleu gris, de kaki, de terre) : la fantaisie, l’impression de motif, proviennent des différences de textures, du point de maille au velours côtelé. Alors on danse dans des vestes de survêtement en polyester recyclé et à la doublure respirante (210 euros) ou dans des sweats en coton bio brodé (95 euros). À découvrir sur store.mosaert.com
La collection Capsule 6 de Mosaert

Star de la mode dans son pays, la créatrice américaine Tory Burch est la parfaite égérie de sa propre marque, dans un esprit boho chic optimiste qui ravit ses nombreuses clientes. La création au temps du Covid, son soutien aux entrepreneuses, ses défis… Elle se confie à L’Express diX.
Vous avez lancé votre marque en 2004, dans une petite boutique de New York. Quel était alors votre état d’esprit ? Est-il toujours le même aujourd’hui ?
Tory Burch: Créer une marque nécessite un mélange d’optimisme à toute épreuve et un engagement sans faille, vers tout ce qu’il faut pour réussir. Cet état d’esprit et cette énergie sont encore des moteurs pour moi aujourd’hui. C’est ce qui m’a aidée à surmonter les défis de la pandémie, cela m’a fait réfléchir à toutes les directions que j’aimerais explorer dorénavant.
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Cette saison, il n’y a pas que le masque qui est partout, il y a aussi l’invisibilité qu’il entraîne. Curieuse époque que la nôtre, n’est-ce pas ? Une génération se bat pour donner de la visibilité à toutes et à tous, mais se retrouve momentanément condamnée à une sorte d’uniformité. Pas étonnant que ça grince. Et la mode, dans tout ça ? Eh bien, c’est toujours dans ces moments qu’elle bouge vraiment : dès qu’elle affronte un obstacle historique, elle se régénère.
Ainsi, il existe une mode de cette rentrée, aussi fou que ça paraisse. Elle tient en un mot : s’enluminer. Du nom de cette technique destinée à l’origine à décorer à la main un manuscrit, enluminer, c’est littéralement, ajouter de la lumière. J’entends déjà les modapsologues : « A-t-on besoin de vêtements supplémentaires quand la planète en regorge ? » Outre que cette question est une question de riche, elle nie à la mode sa pulsion de vie. J’en entends d’autres : « J’ai envie de rien. » Pardon, mais ce n’est jamais bon signe. Et j’en entends encore : « On veut porter seulement des vêtements éthiques. » Bien sûr, on veut. Bien sûr, les notions d’écoresponsabilité, d’upcycling et de consommation raisonnée sont capitales et urgentes, mais elles ne peuvent, en elles-mêmes, se substituer au style. Elles ne peuvent que l’accompagner. Quand des besoins de base n’amènent qu’à des « basiques », c’est un peu la tristitude.
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De toute manière, la rue a envie d
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Modern Love : “Le défi pour une femme noire de se sentir digne d’amour (tout en bossant pour une appli de rencontres)”
courrier international lifestyle
Chaque semaine, la chronique phénomène du New York Times sur l’amour vous est proposée en exclusivité, traduite par Courrier international. Ce dimanche, le récit d’une femme noire qui, tout en travaillant pour une application de rencontres, a dû se confronter à son célibat.
On n’aperçoit qu’une boiserie minimaliste en toile de fond. On imagine les murs de brique, la vue sur le port d’Anvers, le bouquet de fleurs fraîches posé sur son bureau, qu’il a peut-être cueillies dans son grand jardin à Lierre. « Jardinier est mon second métier », s’amuse Dries Van Noten, qui a l’habitude de se réfugier dans son manoir de style néoclassique, drapé de verdure. Un sanctuaire enchanté, dans lequel il vit hors du temps, que l’on a pu découvrir dans un documentaire fascinant signé Reiner Holzemer, baptisé « Dries » tout simplement. « On s’habitue à tout, n’est-ce pas ? Même aux interviews par Zoom, qui l’aurait dit ? » Dries Van Noten apparaît soudain à l’écran, retire son masque, nous explique comment il a réorganisé ses bureaux, divisé ses équipes en deux parties pour que la vie de studio, les essayages et les prototypages puissent reprendre.
Si les entretiens peuvent se faire en ligne, impossible de toucher un tissu à travers l’écran, de choisir les fils, d’ajuster une épaule, de jauger les couleurs – la lumière du port d’Anvers fait des miracles – et puis le créateur a l’habitude de travailler par terre, à même le sol sur lequel il étale ses tissus. Il a besoin d’être sur place, entouré de ses collaborateurs dans cette période incertaine où son milieu est en plein bouleversement. Autour de lui, on parle de « retail apocalypse », les confinements et possibles reconfinements impactent les ventes, les défilés sont en sursis, et les désirs en berne… « Je suis pl
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Fossimo un paese maturo, ci congratuleremmo per essere riusciti a organizzare una settimana della moda che, miracolosamente, ha un numero di sfilate in presenza superiore a quello di qualunque altra, e saremmo orgogliosi del presidente di Camera Moda, Carlo Capasa, per aver già inanellato milioni di “views” online e messo a sedere centinaia di ospiti ai ventitré show in presenza. Invece soffriamo di complessi di inferiorità dai tempi di Luigi XIV, per cui ci rodiamo il fegato se la titolare “de la rubrique mode” del Figaro, con il suo curriculum modestissimo che siamo andati a controllare, scrive di “un disastro annunciato” delle nostre presentazioni e senza averne potuta vedere mezza, se non in via digitale. Ce lo rodiamo a tal punto, e così grottescamente, che invece di segnalare ai grandi editori francesi che se proprio il nostro sistema è così disastroso non avranno sicuramente più bisogno della nostra pubblicità e chiudere la faccenda nello stile di Bernard Arnault con Tiffany, ieri mattina la stampa italiana è corsa dall’ex ministra Mariastella Gelmini a chiederle di lavare l’onta con parole adeguate, e lei le ha dette tutte, innalzando senza rendersene conto la poverina d’oltralpe al ruolo di analista internazionale, modello McKinsey.
Intanto la stampa nazional-offesa ha scritto stizziti commenti contro Vanessa Friedman del New York Times, che ha twittato a proposito della ressa che le sembrava di vedere dalle immagini milanesi. E si è opportunamente distanziata negli headquarter di Tod’s attorno a Diego Della Valle, per avere soddisfazione anche da lui. E per fortuna Ddv, sempre più saggio e pacato, ha gettato acqua sul fuoco, dicendo che la poverina è una brava ragazza, che con le multinazionali francesi le cose vanno benissimo dunque di non immaginare chissà quali dietrologie su prossimi acquisti di aziende, che anzi per l’Italia questo è un buon momento per crearne di nuove. La muta, contentissima stampa nazional-offesa ha chiuso i coltelli a serramanico e anzi, visto che tutti i grandi stilisti italiani che sfilavano a Parigi presentano a Milano, ha deciso di non valicare più le Alpi la prossima settimana: dopotutto, ci sono solo sedici sfilate in presenza, di seconda categoria.
Avec “Since 1854”, la maison de luxe française Louis Vuitton réinterprète son Monogram iconique.
La maison Louis Vuitton a été fondée en 1854 mais sa toile Monogram, l’un des emblèmes du luxe français, a été imaginée en 1896 par Georges Vuitton, le fils de Louis. Le motif reprend ainsi les initiales du fondateur et de fleurs, comme un blason néogothique inspiré notamment de la décoration intérieure de leur fief originel d’Asnières. Plus de 120 ans plus tard, cette toile iconique inspire Nicolas Ghesquière, actuel directeur artistique des collections féminines. Il crée ainsi un tout nouveau jacquard, y faisant figurer la date de naissance de la maison, entrelacée de fleurs et de pétales.
Sac Deauville en toile jacquard, collection Since 1854, Louis Vuitton
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En résulte un Monogram contemporain qui rend hommage à un héritage essentiel, décliné sur un vestiaire évidemment désirable : le sac Dauphine, le cabas Neverfull, le Petit Noé, des chaussures, et toute une série de pièces de prêt-à-porter ravissantes, veste de costume, minijupe ou pull à col V, pour un parfait look preppy chic. Collection Since 1854, Louis Vuitton
Collection Since 1854, Louis Vuitton